Quels éléments radioactifs  sont présents dans les eaux en bouteille ?



Une vidéo présente les techniques utilisées par l'IRSN, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, pour détecter la présence ou non de radioactivité dans les eaux minérales naturelles et de source mises en bouteille.
La radioactivité présente dans ces eaux est principalement d'origine naturelle.

Lors de la première phase d'étude,
l'IRSN recherche une activité alpha, une activité bêta et la présence de tritium.

Dans les eaux souterraines, les dépassements des valeurs des indicateurs de la qualité radiologique sont un peu plus fréquents pour l'activité alpha globale que dans les eaux superficielles : probablement parce que les ressources en eau souterraine traversent des terrains qui contiennent plus de radionucléides naturels que les ressources en eau superficielle ( plutôt en contact avec des roches sédimentaires). Par contre l'activité bêta globale est sensiblement la même dans les eaux souterraines et les eaux superficielles.


Si ces seuils sont dépassés, alors l'IRSN poursuit ses investigations et recherche quels radionucléides sont présents dans ces eaux :
  • Radium 226
  • Polonium 210
  • Uranium
  • Plomb 210
  • Radium 228

L'IRSN cherche ensuite à évaluer si la consommation de l'eau entraîne un danger pour l'homme

Résultats de ces analyses ( page 33)
Par exemple, résultats pour l'uranium naturel dans les eaux en bouteille :  les investigations ont été réalisées dans le cas où il y avait un dépassement de l'activité alpha ou bêta : sur 472 échantillons, 455 ont un résultat inférieur à la valeur guide de l'OMS pour l'uranium.
Les échantillons concernés par les valeurs supérieures à cette valeur guide (15g/L ) sont des cas isolés qui
proviennent des départements suivants : Cantal, Gard, Haute -Garonne, Gironde, Hérault, Isère,
Loire, Lozère, Manche, Nord, Orne et Tarn.

Aujourd'hui, l'uranium naturel n'est pas directement intégré dans le contrôle sanitaire. L’ASN, Autorité de  sûreté nucléaire et la DGS, Direction générale de la santé, sont favorables à ce que la mesure de la concentration en uranium naturel soit intégrée dans le contrôle sanitaire (puisqu'actuellement elle ne l'est pas) et qu’une limite soit fixée dans la réglementation relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.

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